Estonie en 4×4, road trip de 15 jours

Road trip en Estonie en Land Rover Defender

 

Texte et photos : Christophe Imholz

 

L’Estonie fait partie de ces pays méconnus bien que faisant partie de l’Union européenne, c’est pourquoi nous avons décidé de nous y rendre cet été. Autant vous le dire tout de suite, nous n’avons pas été déçus. Nous vous proposons de vous faire découvrir ce pays à travers 100 photos.

 

Mais tout d’abord, quelques informations au sujet de ce pays.

L’Estonie est un pays d’Europe du Nord, sa superficie est de 45 339 km2, proche de celle des Pays-Bas. L’Estonie est le plus septentrional des pays baltes. Ce pays est largement ouvert à l’ouest sur la mer Baltique et au nord sur le golfe de Finlande avec 3 794 km de côtes. A l’est, il est bordé par la Russie et au sud par la Lettonie. L’Estonie fait partie de l’Union européenne depuis le 1er mai 2004 et a intégré la zone euro le 1er janvier 2011. Elle est membre de l’OTAN depuis le 29 mars 2004. Ce pays est regroupé dans un ensemble géopolitique appelé pays baltes, pourtant la langue utilisée se rattache à une branche complètement distincte de celles parlées en Lituanie et en Lettonie. L’estonien est une langue fennique, comme celles parlées en Finlande ou en Carélie (république située dans la partie nord-ouest de la Russie). Au niveau géographique, 10 % du territoire est composé d’un archipel de plus de 1 500 petites îles situées dans la Baltique dont les deux plus grandes sont Hiiumaa (989 km2) et Saaremaa (2 673 km2). L’Estonie compte plus de 1400 lacs et 48 % du pays est recouvert par des bois et des forêts. Le relief de l’Estonie est caractérisé par une altimétrie assez faible, le point culminant est le Suur Munamagi, situé au sud-est du pays. D’une altitude de 318 m, c’est également le point culminant des pays baltes. Le lac Peipsi est le quatrième plus grand lac d’Europe. Il ressemble à une véritable mer intérieure du point de vue de sa superficie et sert de frontière avec la Russie.

 

 

L’Estonie en quelques chiffres :

  • Superficie : 45 339 km2
  • Population : 1 315 635 habitants
  • Densité : 29 habitants au km2
  • Capitale : Tallinn
  • Langue : Estonien (parlé par 82% de la population, le reste parle russe qui reste la langue maternelle de 30% de la population)
  • Monnaie : Euro

 

Informations pratiques :

  • Décalage horaire : + 1 heure
  • La vitesse est limitée à 50 km/h en ville, 90 km/h sur les routes (parfois 100), attention aux radars automatiques sur la route N°1 entre Narva (frontière russe) et Tallinn.
  • Les feux doivent être allumés de jour comme de nuit.
  • Le taux d’alcoolémie est limité à… 0,02 g/l (soit… ZÉRO verre d’alcool !).
  • Le camping sauvage est autorisé
  • De nombreuses aires de camping sont aménagées, il suffit de suivre les panneaux RMK (Riigimetsa Majandamise Keskus), l’office national des forêts estonien.

Il existe même une application pour smartphone qui permet de trouver les lieux les plus proches : http://www.rmk.ee/organisation/rmk-mobile-app

 

Venant de Russie, nous arrivons en Estonie par Narva, ville frontière située au nord-est du pays à quelques encablures de la mer baltique.

Les premiers paysages estoniens que nous voyons comportent des panneaux que l’on ne trouve pas sous nos latitudes.
Nous longeons la Baltique et ce qui nous a surpris tout au long de notre périple, c’est le calme de cette mer, pas une vague.
Première curiosité, la cascade de Toila, avec des vestiges de l’ère soviétique qui sont à l’abandon.
Ici, ce ne sont pas des tas de bois mais des meules de bois avec un empilage cylindrique.
Nous sommes surpris par certains panneaux, comme cette indication d’une maison de retraite.
L’agriculture est bien présente même si 48% du pays est recouvert de forêts.
Comme dans beaucoup d’autres pays du nord de l’Europe, les éoliennes font partie du paysage.
Nous croisons quelques usines désaffectées datant de l’ère soviétique.
Une bouée n’est jamais loin des accès à la mer.
Vestige des temps anciens.
Un changement de météo s’annonce,
ce qui n’a pas l’air de perturber les cygnes.
Les panneaux d’entrée de village sont également spécifiques.
La verdure est omniprésente.
A la recherche d’un lieu de bivouac.
Plus d’une centaine de cygnes recherche paisiblement de la nourriture en bord de mer.
Soleil couchant sur une mer d’huile.
Qui pourrait croire que le bivouac se situe au bord de la Baltique.
Attention accotements non stabilisés !
Pour faciliter le travail des facteurs, les boîtes aux lettres sont regroupées.
Une piste cyclable éclairée serpente à travers les pins
à quelques mètres de la mer.
Maison typique du nord de l’Estonie.
De nombreux rochers ornent le bord de mer.
Incitation à la promenade à l’ombre des pins
qui nous mène jusqu’à la chapelle de Käsmu.
Dans les petits villages, tout est regroupé, le point information, l’arrêt de bus et les boîtes aux lettres.
Une fois de plus, nous nous croyons dans le sud de la France.
Mer ou lac, difficile à dire, tellement les eaux sont paisibles.
Les endroits de bivouac sont idylliques,
avec des couchers de soleil exceptionnels.
Même à 3 heures du matin il reste une lueur.
De nombreux emplacements sont aménagés pour le pique-nique. En plus du barbecue, il y a même du bois pour faire le feu.
Un UAZ qui coule une retraite paisible au milieu du gazon.
Petit détour par la cascade de Jagala.
Avant d’arriver à Tallinn, capitale de l’Estonie, où de nombreux paquebots font escale.
On y trouve de nombreuses maisons anciennes,
des trams,
un centre-ville historique très agréable,
avec ses vieilles rues empierrées,
ses places touristiques,
la cathédrale Alexandre Nevsky,
et le hall Raekoda situé sur la place centrale.
Sur les anciens docks, architecture ancienne
et moderne cohabitent.
Après Tallinn, nous reprenons la route le long de la côte jusqu’à Haaspalu.
C’est une petite bourgade avec ses ruelles typiques,
son église fortifiée,

ses maisons en bois,
et son petit port de pêche.
Mais la principale curiosité est sa gare
qui comporte une plate-forme couverte de plus de 200 mètres de long. Elle fut construite pour être de la même longueur que le train de sorte que le Tsar puisse descendre par temps pluvieux sans se mouiller.
Une ligne Saint Petersbourg-Haapsalu permettait à l’aristocratie russe de passer quelques jours dans cette station thermale surnommée la Venise de la Baltique.
Nous reprenons la route principale quelque peu chaotique, direction l’île de Saaremaa.
Nous commençons par la principale ville de l’île : Kuressaare qui comporte une forteresse,
des manoirs
et un magnifique moulin.
De là nous allons vers la pointe sud de l’île où de nombreux amas de pierres ornent le bord de mer.
Un puits nous rappelle qu’il n’y a pas d’eau courante partout.
De rares bateaux de pêche sillonnent la mer.
Serions-nous au bout du monde ?
Toutes les routes ne sont pas encore goudronnées pour notre plus grand bonheur.
Et c’est au bout de ces routes que nous trouvons les plus beaux bivouacs.
Quelques moulins subsistent sur l’île.
Plusieurs ont été regroupés pour former une sorte d’écomusée.
Même un antique tracteur soviétique sert de décoration.
C’est sur l’île voisine de Mohu que nous découvrons ces magnifiques toits de chaume
dont certains sont totalement refaits à neuf.
Des pécheurs profitent de la fin de la journée pour s’adonner à leur occupation favorite.
Nous reprenons le ferry pour rejoindre le continent, il y en a un toutes les demi-heures.
Nous allons à Parnü et découvrons une fois de plus des maisons typiques.
Un petit tour par Viljandi pour visiter les ruines du château
et des maisons en pierres.
Nous bivouaquons au bord d’un des nombreux lacs que comporte ce pays.
Puis nous nous dirigeons vers l’Est.
Les installations électriques ne correspondent pas à nos standards.
Et nous voici au bord du lac Peipsi, véritable mer intérieure qui fait office de frontière avec la Russie.
La pluie ne nous épargne pas ce jour-là.
En allant vers le sud, nous voyons encore quelques véhicules des temps anciens
qui pour certains servent encore.
Nous nous arrêtons à Tartu, deuxième ville du pays
où subsistent encore de nombreuses maisons en bois,
certaines très particulières,
d’autres très colorées.
Il est possible de déguster du Kvass, boisson fermentée très légèrement alcoolisée.
Dans cette ville de moins de 100 000 habitants, les quartiers résidentiels jouxtent
des immeubles anciens.
Les passages à niveau ne sont pas encore tous protégés avec des barrières.
Et de vieux véhicules nous rappellent que nous ne sommes pas loin de la frontière russe.
C’est dans cette région que vivent les Setus, un peuple autochtone qui parle le Setu.
Les maisons en bois sont toujours présentes.
Et l’on y déguste des spécialités locales.
Les Setus sont de confession Orthodoxe contrairement à la majorité des Estoniens qui sont luthériens.
Cela se voit au niveau des églises.
Particularité de cette région, la route pénètre à deux reprises sur le territoire Russe. Il est interdit de s’arrêter et de passer à pied !
Paysage typique de Russie, tracteur d’un autre âge et puits recouvert d’un petit toit
Nous ne pouvions pas quitter l’Estonie sans passer par le point culminant des pays baltes, 318 mètres d’altitude !
Nous voici à la frontière lettone et c’est avec regret que nous quittons ce pays très agréable.

 

Nous espérons que ces 100 photos vous auront donné envie de découvrir l’Estonie lors de prochaines vacances.

 

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14 Commentaires

    • Salut Gérard,
      Merci, c’est un pays qui vaut vraiment le déplacement.
      Pour répondre à ta question, nous avons parcouru environ 2000 km en Estonie.

      A très bientôt

      Amicalement
      Christophe

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