4×4 en NAMIBIE (2ème partie) par Gwen et Marc

La suite de l’épopée NAMIBIENNE en 4×4 :

 Arbre carquois

 Gembsbok ou Oryx

 Tisserins

 Tsama

 Welwitschia mirabilis

 Damaraland

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www.bourlingueurs.com

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Dans ce paysage désertique, se dresse un aloe arborescent (Aloe dichotoma), l’Arbre carquois, endémique de l’Afrique australe (Namibie et nord-ouest du Cap). Plutôt qu’un arbre, c’est en fait une plante géante et robuste qui pousse dans les zones arides et peut atteindre 8 m de haut ! C’est avec les manchons de ses branches évidées que les chasseurs San transportaient leurs flèches.

Afin de résister à l’aridité du climat, cet arbre développe peu de feuilles ; celles-ci sont charnues, épaisses et uniquement situées aux extrémités de ses rameaux. Il possède en outre un tronc clair qui réfléchit la lumière. Cet arbre « bouteille » a la forme massive du tronc, et est une véritable citerne dans laquelle il stocke son eau. Le tronc et les feuilles sont recouverts d’une couche cireuse afin de limiter les pertes hydriques.

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Dans cette ambiance torride, la température interne du Gembsbok ou Oryx (orix gazella) pourrait s’élever dangereusement s’il ne disposait pas de moyens de régulation. En s’immobilisant sur le faite de la dune, il bénéficie des courants d’air ascendants qui le rafraîchissent.
Un dispositif anatomique original lui permet également de lutter contre les chaleurs excessives. En haletant, l’oryx refroidit le sang qui circule dans les petites veines qui tapissent les parois de ses fosses nasales. Ce sang est alors conduit dans un réseau de veinules, le « réseau admirable » qui est situé sous le cerveau.Le sang, que la carotide mène vers la tête, peut atteindre une température de 45°, qui serait susceptible de détruire les cellules nerveuses. Mais cette artère se subdivise, constituant un autre réseau admirable qui est placé au contact du premier. Cet ensemble constitue un échangeur de chaleur permettant au sang artériel de se rafraîchir et d’irriguer le cerveau à une température inférieure à 42°.

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Les Tisserins sociaux, ces oiseaux passériformes africains construisent de véritables immeubles collectifs dans les arbres qu’ils occupent aux côtés d’autres espèces d’oiseaux, de reptiles et de petits mammifères qui se comportent en squatters. Les nids atteignent généralement 5m; le plus gros atteignait une longueur de 11m, une largeur de 6m et une hauteur de 1m, soit un volume de 66m3.

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Ce melon sauvage très amer, le Tsama (Citrullus sp), pousse dans les déserts du Namib et du Kalahari, et est essentiel pour les animaux par sa forte teneur en eau. Les hyènes brunes peuvent en manger plusieurs par jour pour se réhydrater !

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D’un commun accord, c’est ici
que l’on bivouaquera pour la nuit.

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L’eau occasionnelle des brouillards du Benguela est mise aussi à profit par une plante des plus étonnantes qui soit au monde : Welwitschia mirabilis. le récit en photos d’un voyage en NAMIBIE, pays d’Afrique Australe

Des études ont montré que l’absorption de l’eau, qui se fait habituellement par les racines, avait lieu à la surface de ses feuilles, qui offrent une densité exceptionnelle de petites ouvertures : les stomates. (Des biologistes l’ont prouvé en arrosant Welwitschia d’eau radioactive qu’ils suivent au sein de ses fibres).

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Les mâles (à gauche) sont reconnaissables à leurs cônes couverts d’étamines ; les cônes des pieds femelles (à droite) ont un aspect très différent en forme de pommes de pin.

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Ces portions de feuilles restent vivantes pendant une vingtaine d’années. Renforcées par des fibres tenaces, les feuilles ne se cassent pas, mais se déchirent en lanières, repoussées par la croissance de la partie vivante, se desséchent et meurent.

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Après avoir quitté les dunes du Namib central, nous nous dirigeons vers le nord en direction du Damaraland. On s’élève en altitude en traversant des monts sauvages. Ici, deux cultures dominent, celle des Damara et celle des Himba.

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