Vidéo Dakar 2012

Les vidéos des étapes du Dakar 2012

Etape 9

Etape 8

Etape 7

Les calculs sont serrés en tête de la course moto : Marc Coma, qui s’impose pour la 3ème fois de sa carrière à Copiapo, reprend 2’03 » à Cyril Despres, toujours leader du général avant la journée de repos. En auto, les Hummer ont assuré le spectacle et affirmé qu’il fallait encore compter avec eux : celui d’Al Attiyah a survolé la boucle Copiapo-Copiapo, où Robby Gordon a repris place sur le podium provisoire. Peterhansel n’est pas si seul ! Gerard De Rooy non plus en camion, puisqu’en dépit d’une 4ème victoire d’étape, il est toujours menacé par Ales Loprais.

La guerre des nerfs aura bien lieu. Elle a débuté aujourd’hui entre Marc Coma et Cyril Despres, qui ont passé leur journée à se surveiller à vitesse grand V, d’abord sur des pistes de sable très rapide pour un premier tronçon de la spéciale, puis en s’attaquant aux cordons de dunes qu’ils ont avalé sans frémir ni se quitter des yeux. Alors que de n ombreux motards seront certainement condamnés à y passer la nuit ! Quoi qu’il en soit, Cyril Despres a commencé la journée en assurant en tête de course la navigation. En fondant sur lui, Marc Coma a réalisé les meilleurs temps intermédiaires, prenant déjà une option sur l’étape à mi-parcours. Après la neutralisation, c’est le pilote catalan qui est passé devant pour se frayer un chemin entre les dunes. Despres, qui a joué la prudence en restant calé sur le rythme de son rival, lui cède 2’03 » sur la ligne d’arrivée mais conserve la tête du classement général, avec 7’48 » d’avance.

Derrière les deux favoris, la poursuite continue entre des prétendants au podium qui pourraient même viser plus haut en cas de grosse défaillance au sommet. C’est du déjà vu ! Paulo Gonçalves, qui prouve que sa victoire l’année dernière à Iquique ne devait rien au hasard, signe le 3ème temps du jour, à 2’49 » de Coma (et seulement 46 » de Despres). Il se rapproche du même coup de son compatriote Helder Rodrigues, qui a toutefois 49’39 » de retard à combler pour commencer à inquiéter Cyril Despres. La mauvaise opération du jour est pour Francisco « Chaleco » Lopez : pour la première spéciale chilienne du Dakar 2012, le héros local a commencé par une chute qui l’a diminué tout au long de la journée. Il la termine avec une demi-heure supplémentaire de retard sur Coma, et a même entrevu aujourd’hui la porte de sortie du Top 10.

Nasser Al Attiyah suit la tendance inverse, et se lance dans une entreprise de remontée au classement général qui peut encore l’autoriser à viser une place dans le Top 5… surtout s’il enchaîne les étapes à l’allure qu’il a imposée aujourd’hui. Parti en 11ème position ce matin, son Hummer pointait déjà avec le 6ème temps après la première portion de spéciale (km 143). Il a ensuite pris des airs d’Usain Bolt des dunes, dépassant cinq voitures dans les 200 derniers kilomètres, et non des moindres : la Toyota de De Villiers, la Great Wall de Sousa, ainsi que les Mini de Leal Dos Santos et de Novitskiy. Au final, il signe son 14ème scratch sur le Dakar et récupère 7’53 » sur Stéphane Peterhansel, toujours leader du classement général.

La combativité fait manifestement partie des qualités bien partagées dans le Team Gordon. Le patron, Robby, a comme sa recrue de l’année signé un numéro de pilotage étourdissant. Retardé en tout début de journée, il était enregistré avec le 42ème temps après 31 km de course ! Sur la ligne d’arrivée, le Californien achève en fanfare sa boucle, plaçant un deuxième Hummer derrière celui d’Al Attiyah au classement de la spéciale, avec la satisfaction symbolique de dominer toutes les Mini, y compris celle de Peterhansel. Au général, le Français reste toujours en lice pour une 10ème victoire sur le rallye à la journée de repos. Derrière lui, les écarts restent infimes, puisque Krzysztof Holowczyc pointe à 11’22 », et Robby Gordon en 3ème position à 13’09 ». Les Hummer n’ont pas dit leur dernier mot.

Du côté des quads la journée a également été mouvementée avec un trio final inédit : Alejandro Patronelli suivi de Ignacio Casale (à 16’10 ») et de Sergio Lafuente (à 33’59 »). Mais la boucle de Copiapo a aussi créé son lot de surprises au général avec une passation de pouvoir en tête où Alejandro Patronelli détrône Tomas Maffei qu’il devance désormais de 58’53 ». C’est cependant surtout l’écart concédé par Marcos qui s’impose comme le fait du jour. Le lauréat 2010 termine l’étape à 1h20′ de son frère et, même s’il reste sur le podium du général, le poids de la course s’est désormais déplacé entièrement sur l’aîné des Patronelli. Ces bouleversements font les affaires de deux jeunes concurrents Lucas Bonetto qui occupe la 4ème place du général et d’Ignacio Casale qui le suit. Les deux sont à plus de deux heures mais leur constance trouve une première concrétisation tangible.

La saga De Rooy continue chez les camions, avec une troisième victoire d’étape consécutive pour le chef de file, qui peut envisager sérieusement la victoire finale à Lima. Si la concurrence de Kamaz a été abattue par la mise hors-course d’Eduard Nikolaev, les Iveco devront maintenant prêter attention à Ales Loprais, qui s’avère être le plus régulier de leurs rivaux. Encore 2ème de l’étape aujourd’hui, 3’59 » de Gerard De Rooy, il le colle également de près au classement général, avec 17 minutes le retard. Environ le temps perdu par un camion sur une crevaison !

Etape 6

Annulée

Bien que l’étape du jour ait dû être annulée, les concurrents du Dakar 2012 ont pu franchir la Cordillère des Andes en convoi. Les pilotes qui ouvraient la route ont tout de même enjambé le Paso San Francisco par -8°.

Bienvenue en été austral. A Mar del Plata, les nouveaux venus en Argentine découvraient peut-être que dans l’hémisphère sud, janvier rime avec été. Quelques jours plus tard, ils apprennent aussi qu’en plein cœur de la saison des canicules, on peut subir une tempête de neige, et se heurter à la fermeture d’un col routier. A deux jours de l’ascension vers le Paso San Francisco, les premières informations sur des conditions climatiques difficiles sont parvenues aux organisateurs du Dakar. Les heures passant, la situation s’est dégradée dans cette région du massif andin, rendant de moins en moins possible la tenue d’une spéciale sur le parcours prévu, trop détérioré par la pluie et la neige. Surtout, les autorités chiliennes ont alerté pendant la journée du 5 janvier les organisateurs du Dakar de la fermeture du poste frontière situé après le Paso San Francisco. La route qui monte à plus 4700 mètres (et qui descend surtout en lacets du côté chilien) devenant trop risquée pour les pilotes et équipages du rallye, la décision d’annuler l’étape a été prise en fin d’après-midi, puis annoncée aux concurrents lors du briefing général à 21h00. Un rendez-vous leur a été fixé à 8h00 pour le départ d’un convoi… en espérant que le ciel soit avec eux.

Les données météo étant encourageantes au petit matin, le petit train de Fiambala a pu partir à l’heure. Plusieurs camions assurant la logistique du rallye ont joué aux éclaireurs, tandis que les motos étaient convoquées les premières pour partir à l’assaut de la Cordillère. Toutes les demi-heures, des véhicules de l’organisation et des ambulances se sont intégrées au convoi pour faciliter sa fluidité et sa sécurité. C’est ensuite vers 10h00 que les premiers ont atteint le Paso, où le thermomètre remontait très doucement : -8°. Voilà les grandes lignes de « l’opération Guillaumet », ainsi baptisée par Etienne Lavigne en hommage au pilote de l’Aéropostale qui avait survécu à un accident d’avion dans la Cordillère.

A la bascule, un itinéraire de contournement de la zone détériorée par les intempéries a été dessiné. Cap sur Diego de Almagro, bien plus au nord, avant de rejoindre Copiapo. Au total, les véhicules ont roulé environ 200 kilomètres de plus que les 641 km prévus initialement pour atteindre le bivouac. Si le chrono s’est momentanément arrêté, le sport reprend ses droits dès demain… avec une boucle de 573 km qui pourrait elle aussi faire date dans l’histoire du rallye.

Etape 5

Etape 4

Etape 3

Despres, déjà vainqueur à San Juan lors du dernier passage du Dakar en 2010, s’impose aujourd’hui et profite surtout d’une grosse erreur de navigation de Coma pour prendre la tête du classement général. Nani Roma remporte sa 15ème étape sur le Dakar, la 3ème de sa carrière de pilote auto. Son coéquipier Holowczyc, qui commence à collectionner les deuxièmes places, prend tout de même les commandes du général.

Les efforts d’endurance ne dispensent pas de travailler dans la finesse. Sur le Dakar, la démonstration en a été faite par Cyril Despres, qui a pris la tête du classement général et gagné l’étape du jour en faisant preuve de lucidité. En termes de performance, son face à face avec Marc Coma a longtemps ressemblé à une partie de ping-pong : avantage au Français pour 20 » à CP1, puis à l’Espagnol pour 14 » au km 117. Le scénario d’une victoire au couteau pour l’un ou pour l’autre semblait dessiné d’avance. Mais l’ouverture de la piste n’est pas un exercice facile. A l’embranchement entre les parcours dédiés aux motos et aux voitures, soit après 164 kilomètres de course, Coma fait le mauvais choix, et se lance pendant plus de 4 kilomètres sur la piste autos. Malgré ses efforts pour essayer de combler son retard, le demi-tour lui coûte 13′ à l’arrivée. Après cette 27ème victoire de spéciale, Cyril Despres se retrouve en tête du rallye avec un avantage de 10’12 » sur son plus fidèle rival.

Les valeureux contradicteurs de Coma et Despres sont à nouveau contraints d’admettre qu’un fossé les sépare. Car c’est finalement Frans Verhoeven qui s’empare de la 2ème place sur la spéciale. La prestation est encourageante pour la nouvelle Sherco qu’il pilote, mais le Néerlandais pointe tout de même à 8’37 », pendant que Paulo Gonçalves met 2 secondes de plus. Surtout, la leçon de calme et de retenue, deux qualités qui priment sur le Dakar, est sévère pour deux prétendants au podium qui sortent du rallye par les petites portes. Celle de son camion d’assistance pour Jakub Przygonsky, qui a cassé son moteur au km 68. Celle de l’hélicoptère médical pour Quinn Cody, qui s’en tire avec une clavicule cassée après un spectaculaire numéro de voltige au km 173 de la spéciale.

Il est tout aussi primordial de faire preuve de constance et de régularité sur quatre roues, où même les petites erreurs se payent en précieuses minutes. Stéphane Peterhansel a progressé dans la spéciale sur un rythme conséquent, lui permettant de signer les meilleurs temps intermédiaires au km 41 et au km 163. Mais dans les 50 derniers kilomètres, le grand favori de la course s’est arrêté à deux reprises sur crevaison. Au final, il concède plus de 6′ à Nani Roma, qui se charge d’apporter à X-Raid la deuxième victoire d’une Mini sur le Dakar, après celle de Novitskiy le premier jour. L’écurie allemande peut d’ailleurs se féliciter de la journée passée, puisque Krzysztof Holowczyc, qui signe le deuxième temps, prend la tête du classement général.

Dans la hiérarchie de la course, la concurrence persiste puisque Robby Gordon, avec le 5ème temps de la spéciale, se maintient en 2ème position du classement général, à seulement 54 » du pilote polonais. D’ailleurs, si le Hummer parvient jusqu’ici à tenir tête et même à dominer la plupart des Mini, le potentiel du Toyota Hilux commence aussi à se traduire concrètement dans les classements. A sa manière discrète et efficace, Giniel De Villiers complète le podium provisoire où 3 équipes sont représentées. Le vainqueur du Dakar 2009 ne pointe qu’à 1’40 » d’Holowczyc.

La course quad a connu entre San Rafael et San Juan un retournement de situation prévisible. La réaction des Argentins commençait à se faire attendre, après les deux victoires consécutives du voisin urugayen Sergio La Fuente. Elle est venue de la part des frères Patronelli, qui s’emparent des deux premières places du classement général : Alejandro en tête, avec 55 » d’avance sur son jeune frère Marcos. Dans le même temps, un autre de leurs compatriotes est venu signer le scratch, Pablo Copetti. Un beau geste d’orgueil, après avoir perdu toute chance de jouer un rôle au classement général dans la deuxième étape.

En camion, le team De Rooy confirme son potentiel en enlevant une deuxième étape consécutive. Cette fois-ci, ce n’est pas Gerard qui s’est chargé de poursuivre la série, mais sa recrue de l’année, Micki Biasion. Le double champion du monde de rallye WRC signe sa première étape sur le Dakar. Mais au classement général, la bonne opération est réalisée par Artur Ardavichius, qui devient le premier pilote kazakh à prendre les commandes du rallye, grâce à sa deuxième place aujourd’hui.

Etape 2

La machine Coma est lancée. Deuxième hier, le tenant du titre a pris ses distances sur ses principaux rivaux pour la victoire. A commencer par Cyril Despres, qui pointe à 2’52 » au général.En auto, Nasser Al Attiyah a réalisé un show pour gagner la spéciale du jour et revenir à 8’47 » de Stéphane Peterhansel, nouveau leader de la course. Gerard De Rooy renoue aussi avec la victoire, trois ans après s’être déjà imposé sur la deuxième étape.

Ce n’est déjà plus le même sport. Avec 295 kilomètres à parcourir en spéciale pour les motos, les écarts enregistrés commencent à se compter en minutes. Marc Coma, qui avait déjà annoncé la couleur en signant le 2ème temps hier, n’a pas tardé à saisir l’occasion de prendre ses distances. Parti en deuxième position derrière Francisco Lopez, vainqueur la veille, le tenant du titre a enlevé la 17ème étape de sa carrière sur le Dakar, en ouvrant la course pendant toute la partie finale du parcours.

Bien derrière l’Espagnol, une confrontation traditionnelle avec Cyril Despres s’était engagée. Après être entré en douceur dans la compétition hier, il a été contraint à partir en 13ème position. Sur sa route, il déposait Olivier Pain puis Pal Anders Ullevalseter et Quinn Cody, avec entre temps le meilleur temps intermédiaire à mi-course. Mais dans l’ultime secteur sablonneux, c’est-à-dire sur les 50 derniers kilomètres, Coma comble son retard et se construit même un avantage de 1’18 » sur Despres. Au classement général, il prend la tête avec 2’30 » d’avance sur Francisco Lopez. Le podium provisoire est complété par Despres, qui accuse tout de même un retard de 2’52 ». Sur ce Dakar, la troisième place de l’étape semble être réservée aux surprises. Après Pizzolito hier, c’est Joan Barreda qui vient titiller les deux maîtres de la discipline, à 2’33 » tout de même de Coma sur l’étape. Le Catalan qui a notamment remporté deux étapes sur le récent rallye du Maroc, roule peut-être sur les traces de son aîné. Le pilote Husqvarna est d’ailleurs né à Castellon, une cité qui a accueilli à trois reprises des étapes du Dakar.

Le patron a aussi parlé dans la catégorie auto. Et il partait de loin ! Après une journée où il a frôlé la catastrophe, Nasser Al Attiyah s’est élancé en 38ème position sur la ligne de départ. Il faut croire que les déconvenues et la fatigue de la veille n’ont guère entamé l’appétit ni la santé du tenant du titre. Sur sa route vers San Rafael, il a tout simplement doublé 17 voitures, en 290 kilomètres ! A mi-course, il pointait avec le 12ème temps, mais son festival était loin de s’achever.

Devant lui, l’affaire semblait entendue en faveur de Stéphane Peterhansel, bien que Robby Gordon ait étalé de sérieux arguments, montrant à CP1 que son Hummer pouvait dominer les Mini. Après 140 km de course, il disposait d’une quarantaine de secondes d’avance sur celle d’Holowczyc. Et dans les dunes, la situation a changé à l’avantage de « Peter », qui établissait un chrono de référence de qualité et prenait du même coup la tête du classement général. Mais Nasser était engagé dans une véritable ruée vers la ligne d’arrivée, avec des dunes comme alliées en fin de parcours. Au final, il devance de 54 » le chrono de Stéphane Peterhansel. Le clan Hummer faisait grise mine hier. Avec deux voitures sur le podium du jour, on y retrouve le sourire.

Dans la course quad l’Uruguayen Sergio Lafuente réalise un deuxième scratch de suite sur un secteur chronométré de 295 kilomètres autrement plus significatif que celui qu’il avait remporté la veille à Santa Rosa. Sergio Lafuente signe ainsi une irruption remarquée parmi les prétendants au titre à Lima et conserve logiquement sa place au sommet du classement général de la catégorie d’où il devance Alejandro Patronelli de 6’34 » et Tomas Maffei de 9’42. Marcos Patronelli, double champion en 2009 et 2010, est à 9’48 » devant le surprenant rookie, et plus jeune compétiteur de l’épreuve, Lucas Bonetto.

Au volant de son camion Iveco, Gerard De Rooy s’est rappelé de très bons souvenirs sur l’étape du jour. Le chef de file de l’équipe n’avait plus remporté une spéciale depuis l’édition 2009, sur un tracé qui partait déjà de Santa Rosa de la Pampa. Le Hollandais récidive donc cette année, avec la satisfaction de voir son coéquipier et cousin Hans Stacey placer un autre Iveco sur le podium du jour. En tant que leader du général, De Rooy doit tout de même avoir un œil inquiet sur la performance des jeunes pousses du Team Kamaz : Nikolaev s’est intercalé, en 2ème position, tandis qu’Ayrat Mardeev se classe 4ème.

1ère Etape: Mar del Plata – Santa Rosa, 1er janvier 2012

Le pilote argentin Jorge Andres Martinez Boero (moto n°175) a été victime d’une chute au km 55 de la spéciale de la première étape entre Mar del Plata et Santa Rosa ce matin à 10h19.

Victime d’un arrêt cardiaque consécutif à sa chute, le pilote a été pris en charge 5 minutes après l’accident par le personnel médical arrivé sur les lieux par hélicoptère. Les médecins ne sont pas parvenus à ranimer le pilote qui est décédé au cours de son transfert vers l’hôpital.

Agé de 38 ans, Jorge Andres Martinez Boero participait à son second Dakar. Il avait abandonné au cours de la 6ème étape dans l’édition 2011.

A sa famille, à ses proches, l’organisation du rallye présente toutes ses condoléances attristées.

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