LE HILUX FAIT (UN PEU) PEAU NEUVE
Trois ans seulement après le lancement de sa dernière génération, Toyota dévoile la 8e du Hilux 4×4. Cette fois, il ne s’agit pas d’un simple restylage comme sur ses prédécesseurs mais d’un Hilux redéfini. Produit à plus de 16 millions d’exemplaires depuis 47 ans et vendu dans 180 pays, le Hilux fait aujourd’hui figure de dinosaure dans le monde du 4×4 tant sa longévité apparaît plus que respectable.
Certes, la face avant est remise au goût du jour avec une nouvelle calandre et un éclairage led ; par ailleurs, il gagne un peu en dimensions (+ 7 cm de long et + 2 cm de large pour le double cabine).
Au demeurant, il conserve sa suspension à lames à l’arrière comme tout pickup utilitaire qui se respecte toutefois, on notera des avancées technologiques significatives proposées déjà sur les pickups de la concurrence. Ainsi, délaisse-t-il le petit levier de la boîte transfert pour adopter une molette située sur la planche de bord.
Question moteur, Toyota inaugure cette année une nouvelle famille de blocs diesel GD (Global Diesel) en remplacement des séries KD (D-4D) : le 3 litres TD cède désormais sa place à un 2,8 litres de 177 ch et le 2,5 litres TD est remplacé par un 2,4 litres délivrant 150 ch. De plus, on voit apparaître une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports. En bon pickup 4×4 polyvalent, il est disponible en trois carrosseries (simple, extra et double cabine) ainsi qu’en trois finitions.
Notons que sa charge utile a été portée à 1240 kg et que selon les pays, il serait équipé de caméra de recul sur toute la gamme. Enfin, on devrait apprécier la réduction du bruit, des vibrations et l’amélioration de la suspension.
Jean-Claude Bonnaud / 4×4 MONDIAL